Le journal Le Soir a interviewé Alexandre Gelfged, gérant de l’immobilière Viagerbel, expert du viager à Bruxelles ainsi qu’en Wallonie et à la côte Belge.
Extrait d’un article paru dans le Soir :
« Tombée en relative désuétude il y a quelques années, cette formule s’impose à nouveau tant aux yeux des propriétaires que des acheteurs. « Nous constatons chaque mois une hausse de 4 % des demandes émanant de candidats acquéreurs », estime Alexandre Gelfged, gérant de Viagerbel.
Pour une fois, c’est la crise qu’il faut… remercier…
À condition d’en avoir les moyens : les banques ne se montrent guère prêteuses pour ce genre d’acquisition, vu qu’il n’y a pas de bien à mettre en hypothèque et puisque l’acquéreur achète la nue-propriété mais pas l’usufruit. L’opération se déroule donc hors-circuit hypothécaire. Un avantage pour certains, un inconvénient pour ceux qui ne disposent pas de moyens certains.
Si le viager retrouve un second souffle, c’est surtout grâce au papy-boom et à cause du système de pensions qui se révèle parfois douloureux pour les seniors. Confrontées à l’insuffisance du montant de leurs retraites, de plus en plus de personnes âgées voient en cette piste un moyen d’obtenir un complément financier mensuel. Même si, parfois, les objectifs sont plus prosaïques : absence d’héritiers, héritiers en ligne indirecte qui devront s’acquitter de lourds droits de succession, volonté de déshériter sa progéniture… « Mais aussi le désir de rester le plus longtemps possible à domicile », ajoute Alexandre Gelfged. »