La déprime n’épargne pas la tranche pourtant la plus heureuse de la population : les 66-75 ans. Insidieuse, la détecter n’est pas toujours aisé. Or, les conséquences de la dépression peuvent être lourdes. Pour l’éviter ou en sortir, ces quelques conseils pourraient être un bon début.
La dépression, chez les seniors, reste un sujet tabou. Peu en parlent. Souvent par pudeur. Aussi par que cette génération n’a pas l’habitude de se plaindre. Pourtant, les baisses de moral ne doivent pas être prise à la légère.
Près de 12 % des 65+ souffriraient de dépression, parfois sévère (en 2 et 5 % des cas), selon le site infosante.be, collaboration entre le département de médecine générale de l’université de Liège et le Centre belge pour l’Evidence-Based Medicine (Cebam). Et cela, même si les 66-75 ans sont les plus heureux d’après une étude menée, en 2020, par la Fondation Roi Baudouin. Ce serait, en effet, surtout après 75 ans que le sentiment de solitude grandirait.
Comment se manifeste la dépression chez les aînés ?
Le mal-être chez les seniors peut prendre des formes diverses. Plusieurs signaux peuvent mettre la puce à l’oreille :
- Une plus forte anxiété
- Le découragement, la perte d’entrain
- La tristesse
- Davantage d’agressivité
- De l’hypocondrie
- Un sentiment de vide et d’inutilité
- L’impression que sa situation est désespérée
- La perte de poids et d’appétit
- L’insomnie
Des symptômes à ne pas négliger, surtout s’ils se manifestent plus de deux semaines d’affilée.
Pourquoi la déprime s’installe-t-elle ?
Parmi les raisons citées pour justifier l’installation de la dépression chez les plus âgés, on trouve régulièrement l’isolement, les pathologies plus fréquentes, l’autonomie qui diminue et, bien sûr, les décès réguliers d’amis et de proches du même âge. Sans parler, bien sûr, du veuvage.
Mais la baisse de moral serait également due à une production moindre de sérotonine, l’hormone du plaisir. Des médicaments, comme les corticoïdes, auraient aussi un effet néfaste. Les maladies cérébro-vasculaires prédisposeraient en outre aux syndromes dépressifs.
Comment prévenir ou chasser la dépression tardive ?
Garder le contact
Surtout avec les petits-enfants si vous en avez. Passer du temps avec eux peut être gratifiant. Chacun peut apprendre des choses à l’autre. Vous habitez loin les uns des autres ? Pensez aux outils numériques comme Skype ou Messenger pour garder le lien. Un simple coup de fil peut aussi faire l’affaire.
Multiplier les activités
Faites du sport au moins 30 minutes par jour. La marche est un bon début. Et pourquoi pas le golf, qui a beaucoup de bienfaits pour les seniors.
Reprendre des cours vous permettra aussi de stimuler votre esprit et de rencontrer d’autres aînés. Pensez également à aller au cinéma, au théâtre, à participer à des clubs de lecture ou de jeux. Les activités sociales sont un excellent remède.
Envisager une thérapie
Une thérapie de la parole peut aider. Tout comme celle de la rétrospective de vie qui consiste à se remémorer des événements de sa vie.
Méfiez-vous des antidépresseurs
On les réservera en cas de dépression sévère. Non seulement ils peuvent avoir une (mauvaise) interaction avec d’autres médications mais le corps au-delà de 60 ans n’évacue plus ces molécules de la même façon. Mieux vaut donc en discuter avec son médecin. A bannir aussi, les calmants et autres somnifères qui pourraient augmenter les risques de chutes.
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