Certaines idées reçues sont tenaces, et le viager n’est pas épargné par celles-ci. En voici d’ailleurs 5 auxquelles nous espérons tordre définitivement le cou. Y croyiez-vous ?
Idée reçue n°1 : le viager est amoral
D’aucuns estiment qu’une transaction viagère est un pari sur la mort et que ce type d’investissement immobilier est donc amoral. Alors oui, c’est vrai, l’opération sera plus intéressante pour l’acheteur si le vendeur décède rapidement. Toutefois, c’est vite oublier que le viager permet aux seniors de :
> se prémunir contre les problèmes d’argent ;
> rester chez eux sereinement (dans le cas d’un viager occupé) ;
> maintenir leur confort de vie ;
> parfois aider financièrement leurs enfants et/ou petits-enfants (lire point 3).
De plus, on croit souvent que la rente viagère est versée jusqu’au décès du vendeur. C’est vrai mais désormais une durée maximale est toujours indiquée dans le contrat de vente. Elle est souvent de 10, 15 ou 20 ans. Mais peut être de 8, 11 ou 25 ans. Enfin, si le vendeur décède dans un délai de 20 jours, la vente peut être annulée.
Idée reçue n°2 : on est taxé sur les rentes
C’est faux. En effet, la rente viagère n’est pas considérée par la loi comme un revenu. Conséquence : elle est nette d’impôt ! Mais attention, uniquement si elle est payée par une personne physique. Ce qui est majoritairement le cas. Par contre, si vous vendez votre maison ou votre appartement en viager à une société, ce sera différent !
Idée reçue n°3 : le viager est une manière de déshériter ses enfants
Encore une idée fausse ! Le viager peut plutôt être une façon de leur éviter d’assurer les fins de mois compliquées de leurs parents, qui est une obligation légale, rappelons-le. Vendre en viager peut aussi aider les enfants. À financer leur propre maison ou des études, par exemple. Le viager peut ainsi être considéré comme de la solidarité familiale plutôt qu’une manière de déshériter ses enfants. Mais avant de vous lancer, notre conseil est de toujours leur en parler.
Idée reçue n°4 : le bouquet est obligatoire
Le bouquet, l’apport initial apporté par l’acheteur, représente généralement 10% du produit de la vente. Cela peut aussi être plus ou moins. Voire égal à zéro ! En effet, le bouquet n’est pas obligatoire. Si vous optez pour une vente sans bouquet, les rentes seront dès lors plus élevées. Mais attention, cela ne signifie pas que c’est mieux pour autant. On vous explique tout dans notre article « Vendre en viager sans bouquet ».
Idée reçue n°5 : il y a plus d’offres que de demandes
Au contraire ! Les demandes sont élevées et les candidats-acquéreurs ont bien du mal à trouver un bien car l’offre ne suit pas. Les raisons : les craintes des seniors face au viager. Alors que le viager offre bien des avantages ! Et que tout bien entretenu trouvera acquéreur… À bon entendeur !
Vous avez des questions sur la vente en viager, vous cherchez une agence qui vous accompagne dans toutes vos démarches ou vous souhaitez une étude viagère gratuite en vue de vendre votre bien ? Nos bureaux de Bruxelles, Liège et Mons sont à votre disposition.